Nous avons commencé la matinée avec des défis et des expériences très amusants. Puis nous avons fait les présentations avec des jeux ludiques, nous avons aussi parlé de nos futurs métiers et des compétences que l'on a puis nous nous sommes réparti les tâches de la semaine (cameraman, rédacteur, photographe...).

Nous avons pris une photo de groupe et les portraits de chacun pour notre trombinoscope puis après une petite pause nous avons pris le bus …

DIRECTION : le jardin du petit Pessicart de l'association Shilakong !

Alors que nous étions en chemin pour le Jardin du Petit Pessicart, Mohamed, Moussa et Rayan ont commencé les interviews de professionnels. Ils ont échangé avec un policier très sympathique sur son métier, les raisons pour lesquelles il avait choisi cette profession et si ça lui plaisait. Ils se sont mis directement dans le bain !

L'après-midi, nous sommes allés au jardin du petit Pessicart. Nous avons interviewé Olivier et José, deux bénévoles du jardin, qui nous ont expliqué que la permaculture c'est la permanence de la terre, c'est cultiver sans polluer !

Olivier est professeur des écoles depuis 4 ans à Bon Voyage. Il a eu l'idée de faire ce métier en allant dans l'Himalaya, où il a eu la chance de travailler avec des enfants ; et quand il est revenu en France il a décidé de faire ce métier. Il dit que la nature repose et fait du bien.

José, lui, est passionné de développement durable et il a passé son adolescence sur la colline d'en face.  Il était informaticien des premiers ordinateurs.  José est bénévole depuis 3 ans et demi. C'est à l'âge de 19 ans qu'il commence à manger bio. « Le bio c'est bon pour la santé » affirme t-il.

Quand on rentre dans le jardin on sent de la fraîcheur. Le jardin fait 1 hectare puis nous avons visité les environs. Nous avons mis la main à la pâte en tamisant la terre, en mélangeant la terre, l'argile, l'eau et la paille, certains avec leurs pieds pour faire un mur très solide pour leur future cuisine, ce qui était très satisfaisant !! Certains ont également pu essayer un instrument étranger, le Hang Drum.

Malheureusement notre journée s'est achevée puis nous sommes rentrés.

Le matin nous nous sommes retrouvés à 7h15 à l'utopie pour prendre le train pour 1h20 de trajet en direction de Breil sur Roya puis nous avons pris le bus pour Saorge ; nous avons vu de merveilleux paysages de montagnes.

Puis nous avons commencé la randonnée... Mais après quelques instants nous avons été désorientés car un sumac cachait le chemin ; après un bref instant de doute nous avons retrouvé notre chemin grâce à l'application Maps.me. L'ascension a été rude mais nous avons observé une forêt de charmes houblons, beaucoup de genévriers, des érables, de la clématite, des ronces… flore caractéristique de l'étage de végétation collinéen. Nous sommes descendus « tranquillement » vers Saorge pour rejoindre Yves, notre guide du seul monastère baroque de France de Saorge puis nous l'avons visité.

Pendant la visite du monastère, Yves nous a expliqué qu'il n'y a plus de moine depuis quelques années mais ça n'a pas empêché de conserver le monastère et ses jardins ; il nous a dit que l'association des « jardins de la Roya » s'occupe des jardins du monastère. Il y avait 3 bassins : 2 grands bassins qui servaient à des réserves d'eau et 1 à un lavoir. Il y avait un potager où il cultivait des tomates, des potimarrons, des framboises, des poiriers, du persil, des vignes....

Yves est tombé amoureux de la nature à l'âge de 14 ans, cela fait 6 ans que Yves est bénévole pour l'association paysan d'état (?) qui consiste à emmener des enfants faire du jardinage, de la randonnée et faire des ateliers natures. Il travaille en collaboration avec Marie de Curieux de Nature. Il est en lien avec les jardins du monastère car on lui a demandé de s'occuper d'eux avec des personnes. Il adore le jardinage. Il a vécu 28 ans en ville. Le jardinage  commence très tôt le matin et finit tard le soir.

Nous avons terminé la visite puis nous avons mangé. Manque de temps nous n'avons pas pu aller à la miellerie et à la cave de confiture donc nous sommes rentrés en train.

Le matin, nous nous sommes rejoins à 8h50 à l'arrêt de l'école Prévert, pour aller chez Marion, une agricultrice.

Nous avons pris le bus puis le train puis encore un bus pour aller rejoindre Marion. Une fois arrivés, nous sommes allés voir les plantes dans les serres. Elle nous a expliqué qu'elle travaille avec des produits naturels, puis elle nous a montré les haricots verts qui étaient déjà cueillis. Elle nous a également montré les tomates (comment les cueillir, qu'est-ce qu'un tuteur, etc.).  Nous avons parlé des abeilles, de comment elles pollinisent, à quoi sert le fumier. Elle était accompagnée de sa soeur Meredith.

Malheureusement, son chien Fox est tombé dans un petit fossé rempli d'abeilles (juste à côté des ruches) et s'est fait piqué par plein d'abeilles. Alors Marion a dû l'emmener chez le vétérinaire d'urgence. Donc notre rencontre avec Marion s'est arrêtée là.

Mais Marine et Kelly ont plus d'un tour dans leur sac ! Nous avons trouvé un petit parc arboré, après avoir terminé de manger. Arrivés dans la petite forêt des Pugets, un groupe s'est amusé et l'autre s'est baladé. Nous avons passé l'après-midi là-bas, puis nous sommes rentrés à l'Ariane.

Ce matin, nous nous sommes retrouvés à l'annexe pour aller rencontrer un apiculteur sur le campus de l'université de Valrose. Là bas, Benoît (chercheur et apiculteur) nous a présenté les différents types d'insectes : abeilles, guêpes, frelons. Il nous a aussi dit que les abeilles s'orientent avec le soleil. Benoît a dit qu'il y a 1,3 million de ruches en France, et 400 000 colonies d'abeilles qui disparaissent chaque année.

C'est à cause de nous les humains que les abeilles meurent. Les pesticides servent à tuer les insectes et les herbicides servent à tuer les plantes. Il a dit aussi que les abeilles sont très sensibles aux pesticides. Le plus important pour les abeilles est la pollinisation. Grâce aux abeilles les fruits poussent car sans abeilles il n'y aurait pas de fruits. La monoculture est mauvaise pour les abeilles. Le Varroa est un acarien qui abîme les ruches. On les tue grâce aux insecticides et à cause des ondes électromagnétiques les abeilles sont perturbées.  

Après nous nous sommes divisés en 2 groupes pour aller voir les abeilles. Un groupe est allés visiter les ruches et l'autre groupe était entrain de faire une dégustation à l'aveugle de miel. Tout d'abord nous avons enfilé les combinaisons d'apiculteurs puis nous nous sommes dirigés vers les ruches où il y avait beaucoup d'abeilles! Elles nous tournaient autour. Il fallait rester immobile pour ne pas les effrayer. Il y avait des frelons qui voulaient tuer les abeilles alors Benoît les tapait avec la raquette puis il les écrasait pour nous les montrer. Pendant ce temps, l'autre groupe était entrain d'essayer de reconnaître les différents goût de miel : châtaignier, coriandre, tilleul, romarin, arbousier et bruyère. Les deux groupes ont ensuite permuté.

A la fin des deux activités, nous avons pique-niqué et nous avons vu des animaux dans le parc de Valrose : un écureuil, deux canards, deux perruches, un lézard et une pie. Après, nous sommes allés prendre le bus pour partir à l'annexe pour terminer le blog et finir par un goûter festif.