Au musée du sport

mardi 9 aout

Interview de Nicolas au Musée du sport

Le métier de Nicolas consiste à accueillir  tout le monde, tous les publics, ce qu’il aime le plus c'est de partager son savoir avec le public cependant ce qu’il aime le moins c'est l’admiratif, le stockage, la réserve et le tableau Excel.

Il préfère regarder le foot mais pratique le basket

Il a  travaillé avec des célébrités comme Vincent Gluck et marie José Perec, il a déjà rencontré des joueurs de foot,

Il exerce ce métier depuis 2017 et travaille au musée depuis 2019, ce qu’il le motive c’est le goût du partage, il n y a pas d’étude précise mais il a fait  des études à la fac,  licence et un master histoire et un master des découvertes des métiers.

 

Un bon sportif ce caractérise par un bon état d’esprit, de la motivation, beaucoup de travail et un entraînement régulier dès le plus jeune Age, avoir un bon sommeil, être bien psychologiquement bien manger avoir une technique. Pas d’addiction (alcool tabac, jeux vidéo) et savoir prendre soin de son corps (bain froid, massage) pour lui un sport extrême se caractérise par un danger, affronter la nature et faire face aux éléments par exemple le formule 1 prendre un virage à 360°.

 

 



mercredi 10 aout

Interview de Mano de Yacht club de Beaulieu

Nous : en quoi consiste votre métier ?

Mano : je suis enseignant de voile au Yacht Club

Nous : qu'est-ce que vous aimiez le plus et le moins dans votre métier ?

Mano : ce que j'aime le plus c'est de faire découvrir ma passion

Nous : quelles études faut-il faire pour être enseignant de voile ?

Mano : il y a plusieurs niveaux de diplôme, le premier niveau de diplôme se nomme « le certificat de qualification professionnelle » initiateur de voile, c'est un diplôme fédéral, il y a un deuxième niveau de diplôme qui se nomme brevet professionnel après il y en a d'autres également 

Nous : y a-t-il un code en voile ?

Mano : non il n'y en a pas, c'est un sport dit de pleine air.

Nous : quelles muscles ou parties du corps sont travaillés lorsqu’on pratique de la voile ?

Mano : ce sport est considéré comme polyvalent, ça travaille toutes les chaînes musculaires, ça travaille les bras comme les jambes, la partie sangles abdominales.

Nous : pouvez-vous nous donner une journée type ? 

Mano : en période d'été, on démarre à 9h, on prépare les bateaux, les stagiaires arrivent on les accueille, ensuite on fait un briefing de l'organisation général.

Nous : est-ce que le poids et l'âge jouent sur le choix des bateaux ?

 

Mano : oui les enfants peuvent faire de l'optimiste (un bateau) à partir de 7ans jusqu'à 10/11ans, et de 11 à 14/15ans et plus, c'est plutôt du dériveur ou du catamaran. Il y a aussi des critères de niveau. Généralement, on met l'initiation le matin et les niveaux un peu plus évolués l'après-midi en fonction des conditions de météo et donc ça peut changer. 

Nous
 : vous en faites depuis quel âge ? 

Mano : moi j'ai commencé assez jeune. Professionnellement autour de 24/25ans mais avant je pratiquais aussi en tant que sportif et compétiteur. Et j'ai commencé à travailler, à encadrer entre l'âge de 20 ans et 24ans.

Nous : aux Jeux Olympiques (dans les bateaux que l'on vient de citer), ceux sont lesquelles les plus utilisés ? 

Mano : plusieurs catégories 

- catamaran (Nacra17) 

- bateau à une coque pour 2 équipiers 

- laser olympique pour 1 pers 

Il y a donc des bateaux pour 1, des bateaux pour 2 + catégorie homme et femme et mixtes

Nous : y a besoin d'un permis bateau pour la voile ?

Mano : non pour la voile, il n'y a pas de permis mais des niveaux de certification. Donc il vaut mieux avoir un niveau de certification pour louer un bateau par exemple (certification délivrée par les moniteurs). Par contre pour les moniteurs, il faut un permis bateau moteur ; côtier ou roturier en fonction de la localisation et de la taille du bateau. 

Nous : plus difficile de faire de la voile près des côtes ou en pleine mer ? 

Mano : c'est différent. Sur les côtes, on va être tributaire des reliefs alors que lorsqu'on est au large on n’a pas de côtes visibles mais faut savoir se repérer avec une carte, un GPS pour pouvoir faire sa traversée. Une navigation près des côtes n'est pas forcément la plus facile, ça peut même d'ailleurs être une navigation difficile. Parce qu’il faut dégager des caps, faire attention aux cailloux, aux reliefs, aux fonds marins. Il y a des endroits où les fonds remontent très vite comme en Bretagne, ou dans les îles, îlots, donc vous pouvez très bien naviguer et puis d’un seul coup toucher. […] Faut bien connaître l’endroit où on navigue, les cartes marines sont importantes avec les lignes de fonds (5mètres, 10m, 20m).

 

Nous : est-ce qu’à la voile, il peut y avoir des risques de dangers ?

Mano : alors on n’est pas un sport trop risqué, très risqué mais y a quand même des risques. Les risques c’est essentiellement d’avoir froid quand on est sur le bateau parce qu’on est mal équipé (hydrocution, malaise due au froid), il faut bien s’équiper. Les coups de soleil c’est aussi un risque en période d’été, attention donc à la canicule comme on a en ce moment. Et l’autre facteur c’est la météo qui se dégrade, c’est-à-dire vous partez avec du temps calme et tout d’un coup vous avez mauvais temps, les vagues montent, le vent fléchit, et si les équipages ou les équipiers n’ont pas le niveau de maîtrise, le niveau technique, pour naviguer dans de mauvaises conditions ça peut être dangereux. […]

Donc le mot c’est prendre la météo avant de partir, s’assurer que la météo est bonne et ne pas faire n’importe quoi si on n’a pas le niveau technique et même avec un très bon niveau technique, même dans ce cas-là il faut s’assurer que tout va bien. 

jeudi 11 aout

Interview lili de Chango Diving

 

Nous : pouvez-vous me décrire votre métier ?
Lili : alors moi je suis instructrice de plongée en apnée, j’apprends aux gens à plonger très profond sans respirer

Nous : c’est quoi que vous aimez le plus dans votre métier et ce que vous aimez le moins ?
Lili : ce que j’aime le plus d’abord c’est que je vis de ma passion. C’est ma passion et j’arrive à gagner des sous avec donc c’est super. En plus je suis dans la nature tous les jours, je suis dans la mer au lieu d’être derrière un bureau, je suis au soleil, dans la mer, c’est cool. Oui je suis au contact des gens, j’aime beaucoup apprendre à découvrir les gens et tout et se faire de nouveaux amis. Et ce que j’aime le moins, parfois c’est fatigant, parce que je rentre chez moi assez fatiguée le soir. Et puis, ça dépend de là où on travaille, mais parfois on ne gagne pas des salaires énormes, ça suffit pour vivre mais c’est pas un salaire mirobolant.

 

Nous : quel est le sport que vous regardez le plus ?
Lili : ce que je regarde le plus, bah pareil la plongée en apnée c’est ma passion donc je regarde ça aussi. J’aime aussi regarder...pas trop en fait je regarde pas trop de sport oui la plongée, un peu le surf, la natation

 

Nous : quel est le sport que vous pratiquez le plus ?
Lili : la plongée évidemment, j’en fais tous les jours forcément. Je fais de la boxe aussi et je faisais de la danse avant.

Nous : est-ce que vous avez déjà rencontré des célébrités ?
Lili : alors ça dépend ce que tu appelles célébrités..

Nous : dans le sport
Lili : oui je connais, parce que moi je faisais de la compétition aussi donc je connais des gens qui sont en coupe du monde, record du monde, tout ça

Nous : depuis combien de temps faites-vous ce métier ?
Lili : 10ans

Nous : qu’est ce qui vous a motivé à faire ce métier ?
Lili : c’était par hasard, j’ai découvert par hasard, j’étais en vacances en Thaïlande, j’ai fais un cours d’apnée comme ça pour essayer et je suis tombée amoureuse de ce sport et j’ai jamais arrêté donc ce qui m’a motivé c’est que j’adore les sensations que j’ai sous l’eau, ça me relaxe, c’est agréable

Nous : quelles études faut-il faire pour faire ce métier ?
Lili : alors mois j’ai fais un instructora ; donc il y a plusieurs niveaux comme en plongée en bouteille : niveau 1, niveau 2, niveau 3, après on devient instructeur. Et ça c’est pour enseigner partout dans le monde mais en France, il faut en plus de ça un diplôme spécial qui s’appelle le brevet d’état donc ça dure à peu près 6 mois. Il faut faire de la partie théorique, de la partie pratique et un stage dans une école de plongée.

 

Nous : avez-vous déjà vu des animaux extrêmement dangereux ?
Lili : extrêmement dangereux non, j’ai plongée avec des requins mais ce n’était pas des requins très dangereux. Extrêmement dangereux, non pas vraiment. Moi je suis trouillarde donc si c’est très dangereux moi j’y vais pas du tout.

Nous : est-ce qu’il y a des risques totals (toutes sortes de risques) dans la plongée en apnée ?
Lili : dans la plongée en apnée, y a certains risques, il faut jamais plonger tout seul. Jamais jamais ! C’est la règle numéro 1. Le risque numéro 1 c’est de perdre connaissance sous l’eau, quand on’a pas assez d’oxygène, on tombe comme on appelle en syncope, on fait un black-out, on perd connaissance. Et si y a personne dans l’eau pour nous ramener à la surface, là on va se noyer donc c’est le risque principal. Et après si on va très profond et qu’on n’est pas assez préparé physiquement, qu’on va trop vite dans la progression, on peut se faire mal aux poumons. C’est les deux risques principaux.

Nous : y a un risque par rapport aux oreilles ?
Lili : et pour les oreilles aussi. Normalement quand on apprend l’apnée dans un cours avec un instructeur, on apprend à décompresser ses oreilles donc si on fait correctement, ben normalement ça se passe bien

Nous c’est quoi votre salaire ?
Lili : mon salaire..(rigole) je sais même pas te le dire. Je sais plus… Enfin je sais pas si j’ai le droit de te le dire mais je ne sais même pas te dire en fait, c’est moins de 2000€ ça c’est sûr mais je sais pas trop.. je crois que c’est entre 1200 et 1500€, un truc comme ça, c’est un peu plus que le SMIC.

Nous : combien vous faites en mer sans la bouteille ?
Lili : mon maximum c’est 70mètres. Là ce matin par exemple c’était à peu près 6mètres le maximum qu’on a vu. Là où vous voyez les plongeurs bouteille ce matin, ils étaient à 6 mètres à peu près.

Nous : ça fait combien de temps, le fait de descendre et de remontée, c’est en quel temps ?
Lili : alors ça dépend de la discipline. Y a plusieurs disciplines ; y a les palmes, la monopalme, la discipline où on se tire par les bras sur une corde et la brasse. Y en a qui sont plus lentes que d’autres mais en moyenne on dit que tu vas faire environ 1mètre par seconde. Donc il faut compter 70 secondes à la descente, 70 secondes à la montée donc ça fait 2,20/2,30min à peu près.

 

Nous : à 70mètres, on descend avec combien de poids ?
Lili : alors là c’est pareil, ça dépend de la combinaison ; plus on a une combinaison épaisse, plus ça nous fait flotter donc plus il faut mettre de plomb pour compenser, ça dépend de la taille de ses poumons parce que ça aussi, plus on a des gros poumons, plus ça nous fait flotter, ça dépend de la quantité de graisse (rire), donc ça dépend de la combinaison. En moyenne, on met du lestage pour être neutre à -10mètres, on dit entre -10 et -14mètres, c’est-à-dire que vers 10mètres, je vais ni flotter, ni couler, j’arrive à rester exactement à la même profondeur donc ça va varier c’est entre 1 et 3 kilos en moyenne. Le but c’est quand même d’avoir le moins de plomb possible parce que ça va faciliter la remonter. C’est pour ça que les gens qui font de grosse performance très profonde, en général ils vont dans les eaux chaudes comme ça ils peuvent mettre des combinaisons très fines et ils ont moins besoin de mettre de plomb. Puis en plus dans l’eau chaude, c’est plus facile de se détendre.

Nous : est-ce que les muscles jouent un rôle, est-ce qu’il y a quelque chose avec les muscles, par exemple si on est dans l’eau chaude, les muscles se détendent plus et c’est plus facile ? Ou s’ils sont plus contractés ?
Lili : Oui c’est un petit peu ça, en fait dans l’eau froide, alors en plongée en apnée c’est très important d’être détendu parce que tes muscles quand ils sont contractés ils utilisent de l’oxygène, et nous l’oxygène c’est ce qui nous fait vivre et on en prend. On en a pas plein parce qu’on ne respire pas comme quand on fait de la plongée avec bouteille donc on n’a que l’oxygène qu’on prend dans nos poumons donc il faut qu’on l’économise au maximum donc pour ça on essaye de détendre nos muscles, de ne pas réfléchir de trop, d’avoir les pensées calmes pour économiser l’oxygène. Donc oui dans l’eau, chaude c’est plus facile de se détendre, tu n’as pas les muscles super contractés, c’est plus facile de compenser ses oreilles aussi, ce genre de chose.

 

Nous : C’est quels muscles qu’on travaille le plus en plongée en apnée ?
Lili : pareil, ça dépend de la discipline :
quand tu vas avec les palmes : c’est tes muscles des cuisses qui travaillent le plus,
quand tu fais la monopalme : c’est plus tes abdos, les muscles profonds
si tu fais ce qu’on appelle l’immersion libre (c’est quand on tracte avec les bras à une corde) : ça va être tes muscles des bras

 

et la discipline la plus difficile, celle où on dépense le plus d’énergie c’est la brasse, là tu n’as rien pour t’aider donc c’est que tes muscles qui te font bouger : donc là c’est les bras et les jambes.



 

vendredi 12 aout

Rencontre avec Benoit