Les personnes rencontrées

Pendant la semaine de stage VVV, nous avons rencontrés plusieurs personnes travaillant dans les métiers du sport et du sport nautique.

Marine Beaudet

Marine est monitrice de plongée, apnée et snorkeling a Chango Diving. 

 

L'interview : 

Ryadh : Pouvez-vous me décrire votre métier ?

Marine : Mon métier qu’est-ce que c’est déjà : je suis monitrice de plongée et d’apnée. Du coup, j’accompagne les gens sur l’eau, comme vous, à la surface pour faire du snorkeling, sous l’eau, en faisant des bulles avec une bouteille ou en apnée avec juste une respiration, et descendre le plus profondément possible.

 

R : Est-ce que vous attrapez des poissons ?

M : Jamais ! On est là pour observer les poissons, on ne les attrape jamais. Surtout en été, il y a des périodes de reproduction et on ne doit pas attraper certains poissons.

 

R : Est-ce que vous ramassez les déchets dans l’eau ?

M : Je les prends dès que je peux. Vous avez pas vu mais pendant notre sortie j’ai ramassé deux déchets : un gant qui était au fond et une espèce de lingette. Si on peut les ramasser on le fait.

 

R : C’est quoi votre mission ?

M : Ma mission ? C’est de faire aimer l’environnement marin à toutes les personnes que je croise et leur faire aimé soit le snorkeling, soit la plongée ou alors l’apnée . Par le biais de ces activité je sensibilise également à la protection de ces environnements qui sont en danger en ce moment.

 

R : Quelles sont les tâches principales de ce métier ?

M : Au-delà de l’accompagnement dans l’eau il y a plein de choses à faire avant. Le rangement du matériel pour que la distribution aille vite. Remplir les bouteilles. Attacher le bateau. Nettoyer le bateau.

 

R : Est-ce que le métier est risqué ? Quels sont les risques ?

M : Oui, parce que dans l’eau, il y a des personnes qui viennent nous voir et qui ont peur. Des fois on a des personnes qui panique, que ce soit à la surface ou sous l’eau. C’est un métier saisonnier, c’est-à-dire que l’on travaille qu’en saison de six mois. On travaille beaucoup pendant six mois et on peut donc avoir beaucoup de fatigue qui peut éventuellement arriver. Il faut faire attention à la fatigue aussi.

 

R : Comment se déroule une semaine de travail ?

M : Je travaille entre 5 et 6 jours sur 7. Et ça va dépendre des jours, des réservations, des clients que j’ai. C’est pas monotone, ça dépend.

 

R : Comment accède-t-on à ce métier ?

M : En France, il faut un diplôme d’état. C’est-à-dire qu’il faut passer par une école spécifique qui s’appelle un CREPS, il y en a un a Antibes. Le diplôme est un DEJESP. C’est neuf mois de formation, et pour accéder à cette formation il faut déjà un certain niveau de plongée.

 

R : Il faut certaines qualification ?

M : Il n’y a pas besoin d’études, mais il faut le niveau 4 de plongée. Et la formation dure 9 mois.

 

R : Combien de temps peut-on rester maximum sous l’eau ?

M : Cela dépend de la profondeur ou on est. A une profondeur de six mètres, on peut tenir deux heures. Beaucoup plus profond, on ne peut rester que quarante ou trente minutes. Plus on est profond, moins de temps on peut rester.

 

R : Quelles sont les aptitudes personnelles qui vous aide dans votre métier ?

M : Déjà, aimer l’environnement marin. Il faut aimer communiquer avec les personnes. Être organiser. Être patient. Savoir écouter les personnes.

 

R : Est-ce que vous-avez déjà vu un animal dangereux ? En dehors de la méduse.

M : La méduse n’est pas dangereuse en soit, elle est urticante. J’ai croisé des milliers de requins, mais ils ne sont pas dangereux car ils n’attaquent pas. Les requins ne sont pas dangereux, ils ont une mauvaise réputation mais si tu ne les attire pas avec de la nourriture, ils ne vont pas t’attaquer.

 

R : Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier ?

M : Faire découvrir le milieu marin aux personnes qui viennent me voir. En particulier les personnes qui avaient des appréhensions au début. Et leur faire découvrir que c’est un milieu fantastique.

 

R : Qu’est-ce que vous aimez le moins dans votre métier ?

M : C’est ce qu’on appelle la manutention : ranger les combinaisons, remplir les bouteilles, porter les bouteilles…

 

R : De quoi vous êtes fière dans votre métier ?

M : Je suis fière de m’améliorer d’années en années, être de plus en plus pédagogue, de plus en plus patiente.

 

R : Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?

M : J’ai commencé à faire de la plongée quand j’avais huit ans, et ça m’a donné envie. Puis j’ai continué, progressivement, mais je ne suis pas devenue tout de suite monitrice de plongée. J’ai fait des études de biologie marine mais je me suis rendue compte que ce que j’avais vraiment envie c’était d’être sous l’eau. Le fait d’avoir commencé à plonger très jeune m’a donné la passion du milieu marin.

 

 

R : Merci beaucoup ! 


Valérie bougault

 

Valérie est chercheuse en sport, spécialisée dans les problèmes respiratoires des sportifs de haut niveau. 

 

L'interview : 

Ryadh : Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier?

Valérie: Bonne question. J'ai pas eu envie avant mon Bac+4 donc c'est pas venu tout de suite. Ce n'est pas au baccalauréat que j'ai su faire et aimer ce que je fais comme métier.

 

R: Il y a des rumeurs qui disent que la musculation est mauvaise pour la croissance. Est-ce que c'est vrai ?

V: C'est pas vrai, et c’est pas faux. La musculation n’est pas mauvaise quand on est un enfant. Mais il faut avoir quelqu'un qui se connaisse sur les enfants. Il ne faut pas prendre quelqu'un  qui ne connaît rien et qui fait la même musculation que chez un adulte.

 

R: Et pourquoi ce métier?

V: Une fois que j'ai passé la thèse (c'est un diplôme bac+10) on fait beaucoup d'expériences. J'ai aimé ça et donc je suis allé vers ce métier et j'ai toujours aimé enseigné du coup j'ai enseigné également.

 

R:Est-ce que votre métier vous l'avez imaginez?

V: Non parce qu'il évolue  beaucoup. Initialement il l'était,  mais maintenant on fait beaucoup de travail administratif  et c'est moins plaisant 

R: C'est-à-dire?

V: C'est-à-dire que la recherche est sur le terrain. On  fait des prises de sang ou autre, ça dépend de ce qu'on fait comme métier. Mais maintenant on fait beaucoup de paperasse, de secrétariat, d'informatique et on voit moins les gens, on fait moins de recherche 

 

R:Depuis combien de temps vous faites ce métier?

V: Alors je suis en poste depuis 2009 donc 13 ans 

 

R: A quoi ressemble votre équipe, vous êtes plusieurs ou seule ?

V: On ne travaille jamais seul. On est une équipe, on est une vingtaine. On a un chef et on est organisé. On travaille avec différents services.

 

R: Qu' aimez-vous dans votre métier ?

V: Ma thématique, être en contact avec les autres, avec des étudiants, des sportifs de haut niveau, des collègues, tout. 

 

R:Quelle est votre mission ?

V: Notre mission est double car notre métier c'est enseignant chercheur. Donc on fait de l'enseignement pour ceux qui sont juste après le Bac, ceux qui vont à l'université et en science de sports. Je fais aussi de la recherche sur la santé des sportifs de haut niveau. 

 

R:Comment accède t- on à ce métier ?

V: Il faut une thèse. C'est le bac, ensuite 3 années de licence, 2 ans de master et 3 ans de thèse donc Bac+8.

En ce qui me concerne j'ai fait un post doctorat de 2 ans. C'est assez long mais ça vaut le coup. En thèse on commence à être payés. 

Une fois qu'on est en poste c'est un contrat indéterminée donc jusqu'à ma retraite si je veux pas changer avant. 

 

R:De quoi êtes-vous fière dans votre métier?

V: Bonne question. D’apporter des réponse aux sportifs de haut niveau 

 

R:Quelle est la formation la plus adaptée?

V: Je suis en science et technique physique et sportive donc en science du sport. Il faut faire une thèse  en  STAPS.

 

R:Quelles sont les habitudes personnelles les plus importantes pour exercer ce métier ?

V: Il faut aimer les autres, enseigner sinon ça va être compliqué comme pour tout enseignant.

 

R:Est-ce que vous avez quelque chose à rajouter pour les petits débrouillards?

 

V: Qu’il faut faire ce que l'on a envie de faire et qu'il ne faut pas s’arrêter au nombre d'années d'étude. Il y a des gens qui n'ont pas forcément les bons diplômes pour venir et qui se retrouve a tout à fait réussir.

 

R: Merci beaucoup !